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Le cofondateur de WhatsApp appelle les internautes à «supprimer Facebook»

Les mauvaises publicités s'enchaînent pour Facebook. En pleine affaire Cambridge Analytica, le réseau social voit les appels au boycott se multiplier.



Au cœur de la tourmente, Facebook n'a pas beaucoup d'alliés. Brian Acton, cofondateur de la messagerie instantanée WhatsApp, a publié un tweet bref mais sans ambiguïté ce mercredi 21 mars: «Il est temps. Supprimez Facebook». Cet appel au boycott fait suite à l'annonce de la récupération illégale de données de plus de 50 millions d'utilisateurs au profit de Cambrige Analytica, une agence d'analyse qui a notamment participé à la campagne électorale de Donald Trump.



Il faut rappeler que l'application WhatsApp a été rachetée en février 2014 par Facebook pour 19 milliards de dollars. Brian Acton a fait le choix de quitter la société en novembre 2017 et a rejoint la Signal Foundation en février dernier. Il a investi 50 millions de dollars pour soutenir Signal, une application de messagerie cryptée. Indépendamment du développement de cette dernière, la fondation compte défendre la préservation de la vie privée en créant de nouveaux services open source. Brian Acton a, semble-t-il, profité de ce départ de Whatsapp et de ses nouveaux projets pour retrouver une certaine liberté d'expression.



La protection de la vie privée, au cœur de l'ADN de WhatsApp?


La problématique de la vie privée et de la sécurité des données est l'élément essentiel qui a donné naissance à WhatsApp. Brian Acton a créé l'application avec Jan Koum qui a passé sa jeunesse près de Kiev, en Ukraine, en ex-URSS. Ses parents ayant connu la surveillance des télécommunications par le régime communiste, il a été sensibilisé très jeune à la nécessité d'un moyen d'échanger des messages de manière sécurisée. En 2009, le projet se réalise et WhatsApp sort sa toute première version.


Cependant, paradoxe des grands rachats, c'est bien Facebook qui a fait l'acquisition de l'application en 2014. La présence de WhatsApp dans le portefeuille de services de Mark Zuckerberg a de quoi surprendre. En effet, le principe même de la messagerie cryptée va à l'encontre de la stratégie de récolte de données mise en place sur Instagram et Facebook, entre autres. Néanmoins, WhatsApp n'est pas exempt de tout soupçon: la Cnil a mis la société en demeure en décembre 2017 pour transmission de données personnelles à Facebook sans base légale. D'autres instances régulatrices de pays comme le Royaume-Uni, l'Italie ou l'Allemagne ont également pris des mesures contre la messagerie et ces transferts de données. En réaction, WhatsApp et Facebook se sont engagés à ne plus partager les informations des utilisateurs en Europe. Selon les firmes, cet engagement sera respecté jusqu'à ce que les applications puissent se conformer au Règlement général sur la protection des données (RGPD) prévu pour le 25 mai prochain.









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