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Louer son smartphone, bon plan ou mauvaise idée ?

Fabricants, opérateurs et enseignes spécialisées proposent aujourd’hui des offres de location de smartphone, avec des tarifs pouvant atteindre plusieurs dizaines d’euros par mois. Voici les principaux critères à évaluer avant de faire son choix.


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Avec des smartphones pouvant atteindre des tarifs de 1600 euros, à l’image de l’iPhone XS Max, sortir une somme aussi importante n’est pas à la portée de tous. En complément des facilités de paiement et des offres de subvention des opérateurs - conditionnées à la souscription de forfaits onéreux sur un ou deux ans, les différents acteurs proposent désormais de louer son smartphone. Une offre qui concerne principalement les modèles haut de gamme, bien souvent signés Apple ou Samsung. Le fabricant sud-coréen propose son propre service de location en France, à la différence du Californien qui le réserve pour le moment au marché américain.


Un service avant tout


Dans la plupart des cas, le client doit verser une première somme (entre 100 et 400 euros selon les cas), avant de commencer à verser des loyers (plus ou moins importants selon la somme initiale). Ces contrats s’accompagnent d’un engagement, généralement de 24 mois. En additionnant les sommes versées durant la durée de l’opération, on obtient souvent un tarif supérieur au prix de vente du smartphone. Une mauvaise affaire? Pas forcément, en considérant cette prestation comme un service. Encore faut-il vérifier la qualité de ce service. Voici les trois points essentiels à prendre en compte.



  • Puis-je facilement changer de mobile?

Les offres de location de smartphone présentent avant tout un intérêt pour ceux qui désirent changer de smartphone régulièrement, afin de toujours profiter du modèle le plus pointu. Il est donc essentiel que cette opération soit facilitée, par exemple avec un changement de mobile proposé chaque année.

A titre d’exemple, l’offre de Samsung permet de changer de smartphone tous les quatre mois, moyennant le paiement d’un nouvel apport de quelques dizaines d’euros et un engagement prolongé à chaque changement de mobile. A ce titre, le service fourni consiste à épargner au client la recherche d’un acheteur pour son mobile d’occasion.


  • Suis-je bien assuré ?

Utiliser un smartphone qui n’est pas le sien implique logiquement d’en prendre soin. La plupart des contrats de location incluent une pénalité financière en cas de perte, de vol ou de casse. Sur des modèles haut de gamme, elle peut s’élever à plusieurs centaines d’euros. Il est donc fortement conseillé de souscrire une assurance, de l’ordre d’une dizaine d’euros par mois, souvent proposée en option par le loueur.

Certaines enseignes comme Lokéo ont décidé de l’inclure dans le prix. Dans tous les cas, il faut prendre connaissance des conditions de couverture. Bien souvent, elles ne concernent que des dommages causés par un tiers. En cas de vol, une copie de la plainte déposée au commissariat sera demandée.


  • Apple : un cas particulier

Si Samsung, Sony ou Huawei proposent des appareils à près de 1000 euros, la facture des iPhone peut encore grimper. Mais les smartphones d’Apple ont un avantage: ils perdent peu de valeur avec le temps. A titre d’exemple, un iPhone X d’occasion en parfait état peut aujourd’hui se vendre aux alentours de 800 euros.

A condition d’être précautionneux et d’avoir la trésorerie nécessaire, une bonne alternative consiste à réaliser l’ensemble de l’opération soi-même: acheter l’appareil neuf, le protéger, souscrire une assurance, puis le revendre au bout d’un an. Réparti sur 12 mois, et en tenant compte de la somme nécessaire pour acheter un nouveau modèle, le différentiel peut être inférieur à la somme demandée par une entreprise de location.




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