Les choix de Cupertino en matière de design ou d'architecture technique sont souvent adoptés par ses concurrents.
Tous les professionnels du secteur avaient, ce mercredi, les yeux rivés sur Cupertino. Comme chaque année, le lever de rideau sur les nouveaux modèles d'iPhone était au moins aussi attendu par les concurrents d'Apple que par ses fans.
Loin de dominer les ventes de smartphones mondiales, avec 12 % de part de marché selon IDC, le groupe californien continue à bien des égards de donner le « la » de l'industrie.
Le dernier spécimen d'iPhone n'a pas dérogé à la règle. Le design du « X » était audacieux : l'écran tactile occupe toute la surface, sauf une encoche, ménagée pour abriter les capteurs photo frontaux. A l'exception du très confidentiel Essential Phone , personne ne s'y était essayé.
L'encoche rattrape Google
Ce léger décrochage a d'abord concentré les critiques... avant d'être adopté par une large palette de constructeurs. Le P20 de Huawei, le G7 de LG, le OnePlus 6, le ZenFone 5 d'Asus, le Mi 7 de Xiaomi... La liste ne cesse de s'allonger. Seuls Sony et Samsung résistent encore à la tentation de copier la pomme.
Le mouvement est si général que Google (dont certaines rumeurs disent que le prochain smartphone maison, le Pixel 3, disposera lui aussi d'une encoche) a été forcé de prendre en compte dans la dernière version de son système d'exploitation mobile... le design imaginé par Apple.
Android peut ainsi gérer l'affichage des applications pour que les informations ne soient pas partiellement masquées par l'échancrure de l'écran.
Précurseur sur les puces
Il n'y a pas que l'apparence des iPhone qui soit une source d'inspiration pour la concurrence. L'industrie s'intéresse aussi aux entrailles du précieux combiné à la pomme. Apple s'était lancé le premier dans la production maison de SoC (« system on chip », le cerveau du téléphone qui embarque le processeur, la carte graphique, le modem...) et Samsung, Huawei et Xiaomi lui ont emboîté le pas.
Rebelote l'an dernier avec l'avènement de puces dédiées à l'intelligence artificielle, les « neural processing units ». Après que l'iPhone X a défriché le terrain, Huawei est rapidement venu marcher sur ses brisées.
Apple prescripteur
Apple n'a certes pas le monopole de l'innovation. L'an dernier, le géant de l'électronique Qualcomm, engagé dans un épique bras de fer avec Cupertino, avait publié un post de blog listant une série de fonctionnalités sur lesquelles les smartphones Android avaient damé le pion à l'iPhone : la recharge rapide, le double appareil photo, la reconnaissance d'iris, l'écran OLED...
Seul bémol : certaines de ces technologies ne se généralisent que lorsque le groupe californien s'y rallie. La réalité augmentée est un bon exemple. Lenovo avait dévoilé son Phab 2 Pro un an avant l'iPhone X. Mais ce sont les animojis de ce dernier qui ont popularisé le procédé. Innovateur ou suiveur, Apple reste prescripteur.
Il n'est qu'à voir les présentations de ses concurrents, qui mettent souvent en regard leurs produits et l'iPhone (ou, pudiquement, un « smartphone au fruit » comme Asus au dernier Mobile World Congress). Apple n'est peut-être plus que le numéro trois des ventesderrière Samsung et Huawei. Mais il reste la référence du secteur.
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