Dans le domaine de l'exploration robotique, les ambitions chinoises vont bien au-delà de la Lune. Mars est aussi un objectif avec deux missions en préparation dont l'une sera lancée dès 2020. La deuxième mission envisage un retour d'échantillons martiens à la même période que prévoient de le faire ensemble la Nasa et l'ESA. De là à parler de course au retour d'échantillons martiens....
La Chine a dévoilé un ambitieux programme d’exploration robotique et habité de la lune avec comme ambition de rapporter des échantillons des deux faces et d'envoyer un taïkonaute à l'horizon 2036. Ce programme lunaire n'a pas seulement des objectifs scientifiques. Il a aussi pour but de développer les technologies indispensables pour aller encore plus loin que la Lune. En effet, la Chine a dans ses cartons des projets de missions à destinations de Mars, Vénus et Jupiter. La Lune sera également utilisée comme un banc de test pour tester les technologies nécessaires et comme tremplin pour se lancer dans l'espace lointain.
Mais si Vénus et Jupiter sont des destinations au-delà la décennie 2030, Mars est d'actualité. En parallèle aux missions lunaires, la Chine développe au moins deux missions martiennes dont une sera lancée en 2020, si la question du lanceur est réglée. Trois autres missions profiteront de cette fenêtre de tir pour rejoindre Mars : les rovers Mars 2020 (Nasa) et ExoMars 2020 (ESA), ainsi que l'orbiter Hope des Émirats Arabes Unis.
Course aux échantillons martiens
Le programme martien Chinois a débuté en 2009 dans le cadre d'un partenariat avec la Russie. À l'époque, la Chine avait embarqué sur Phobos-Grunt l'orbiter Yinghuo-1 qui devait voyager jusqu'à Mars, puis se mettre en orbite autour de la planète. Mais la sonde russe a raté son départ et n'est pas parvenue à prendre la route à destination de Mars. Elle est retombée sur Terre quelques jours après l'avoir quittée et s'être consumée dans l'atmosphère.
Cette mésaventure n'a évidemment pas contraint les Chinois à renoncer à Mars. Ils ont donc décidé d'y aller seul. Ce sera Mars Global Remote Sensing Orbiter and Small Rover ou HX-1 dont le lancement est prévu en juillet 2020. Cette mission, très ambitieuse pour une première tentative, se compose d'un orbiter, d'une plateforme d'atterrissage et d'un rover. Le concept architectural de la mission est assez similaire aux missions lunaires Chang'e 3 et Chang’e 4.
Pour se poser, l'atterrisseur utilisera un parachute, des rétrofusées et un airbag. Quant au rover, il sera doté de six roues et fonctionnera à l'énergie solaire. Il embarquera notamment un radar pour sonder le sous-sol et la structure interne de la planète. Il recherchera de petits réservoirs et autres poches de glace d'eau. D'autres instruments permettront d'effectuer des analyses chimiques du sol et de rechercher des biomolécules et des biosignatures.
HX-1 est très certainement le précurseur d'une mission plus ambitieuse de retour d'échantillons martiens à l'horizon 2030. Avec l'objectif évident d'y parvenir avant les américains et les européens, qui planifient également une mission conjointe de retour d’échantillons martiens au même moment. Et de façon surprenante, les Chinois pourraient bien damer le pion à la Nasa et l'ESA, si les deux agences continuent de tergiverser sur le financement de cette mission.
Si la Chine parvient à se poser sur Mars, elle sera seulement le troisième pays à réussir cet exploit, après la Russie et les États-Unis. Lors de sa première tentative, avec Schiaparelli en 2016, l'Europe est bien parvenue à atteindre la surface martienne, mais pas en douceur : l'atterrisseur s'est écrasé.
A ne pas louper !
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