Smarty'z Tech
- 18 juin 2018
- 3 min de lecture

Le smartphone, nouvel assistant mobilité

Dernière mise à jour : 19 juin 2018

De plus en plus d’applications permettent aux détenteurs de smartphones d’optimiser, en temps réel, leurs itinéraires.

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C’est une scène presque banale, celle de mobinautes parlant, dans la rue, à leur smartphone. Leurs conversations commencent quasi systématiquement par : « OK Google », afin de déclencher les actions du moteur de recherche. Notamment pour trouver son chemin ! Selon les options choisies (à pieds, en transports en commun, en voiture ou à vélo), le géant du net va proposer un itinéraire, que l’usager pourra suivre en temps réel, en visuel et en vocal, via Google Map.

A l’instar de la RATP, précurseur en la matière, de plus en plus d’applications ergonomiques et performantes proposent aux mobinautes de combiner tous les modes de transports existants (bus, tram, métro, etc), afin d’optimiser leurs trajets. « Le smartphone est un outil formidable de calcul d’itinéraires et de réservation. De nombreuses fonctionnalités peuvent être rassemblées dans une seule et même application », observe Richard Dujardin, directeur général de l’opérateur de transport Transdev France. En 2017, 78% des habitants de l’Hexagone en utilisaient un, selon l’Observatoire du commerce mobile. « Mais tous les Français ne sont pas équipés : il faut donc être vigilant et ne pas penser que smartphone », rappelle-t-il.

Quelles sont les meilleures applications pour se déplacer ?

Nous avons décrypté le fonctionnement de quatre d’entre elles.

Moovit, pour tous les citadins. C’est l’index des transports publics dans le monde ! Cette application, créée en 2012 par une start-up israélienne, est utilisée par 170 millions de personnes dans 2 200 villes. En France, elle permet de découvrir le trajet optimal, en transport en commun, dans une trentaine de communes - pour plus d’un million d’utilisateurs – en fonction des options choisies (le moins de marche possible, tram privilégié, etc). C’est une application participative dans laquelle les usagers peuvent par exemple indiquer les changements d’arrêts de bus, leur remplissage ou encore les incidents en temps réel.

Les solutions des métropoles. De plus en plus de métropoles et communautés de communes développent avec leurs opérateurs de transport des applications territorialisées comme Vianavigo, en Ile-de-France, TCL (celle de Transports en Commun Lyonnais) ou encore Yélo, à La Rochelle, qui permet de recharger son abonnement et de trouver son itinéraire le plus adapté. Moovizy, lancé en mai 2016 à Saint-Etienne, propose ces fonctionnalités et va même jusqu’à intégrer tous les autres modes de transport de la région jusqu’à Lyon dans son application (train, vélos en libre-service, ou même avion). Téléchargée plus de 100 000 fois, elle est utilisée par 1 habitant sur 4 de la métropole stéphanoise. Une nouvelle version est prévue pour septembre.

SNCF, pas que pour le train. L’application permet de géolocaliser les transports disponibles autour de soi et de chercher des déplacements en temps réel, d’adresse à adresse, en combinant train, bus, vélo ou voiture, avec des infos trafic. Grâce aux options proposées, il est possible d’éviter certaines lignes, lorsqu’elles sont en travaux notamment. L’itinéraire proposé précise également à quel niveau des rames il vaut mieux monter pour éviter de perdre du temps dans les correspondances…

Citymapper, à Paris et Lyon. La start-up anglaise l’annonce dans un de ses onglets : « Nous souhaitons nous concentrer sur les villes où il y a de la demande et où nous pouvons faire la différence ». L’application participative créée par un ancien de Google s’est développée dans 39 communes à travers le monde, dont Paris et Lyon. Elle combine les transports en commun, mais aussi Uber, les Autolib ou les vélos en libre-service, en géolocalisant les stations les plus proches. En février dernier, l’entreprise a également lancé un service de minibus à Londres, à partir des données de transport qu’elles avaient collectées auprès de ses usagers londoniens.